Si vous croyez qu’une personne a subi une commotion cérébrale, vous devriez immédiatement lui demander d’interrompre l’activité qu’elle pratique et la faire examiner par un fournisseur de soins de santé. Seul un médecin ou une infirmière praticienne peut diagnostiquer une commotion cérébrale. Ne permettez pas à un enfant de retourner au jeu ou à l’activité. En cas de doute, on ne joue pas.
Ce qu’il faut savoir
- Une perte de conscience est rare et ne devrait pas être le seul critère à utiliser en cas de soupçon de commotion cérébrale. De plus, une perte de conscience n’est pas nécessairement un signe de gravité ou de rétablissement d’une commotion cérébrale.
- Il n’y a aucune preuve qui indique que l’équipement de protection servira à prévenir une commotion cérébrale. Les protège-dents et les casques jouent un rôle important dans la prévention des blessures à la bouche, à la tête et au cerveau. Toutefois, le risque de commotion n’est pas réduit en fonction de la marque, de l’âge ou du type de casque ou de protège-dents.
- À l’heure actuelle, les recherches révèlent que les tests pré-saison (baseline) chez les jeunes athlètes et les athlètes adultes amateurs ne procurent aucun avantage important. Plutôt que d’avoir recours à ce genre de tests, on encourage les organismes sportifs à élaborer au sein de leur organisme des processus servant à reconnaître les signes d’une commotion cérébrale et à retirer un athlète du jeu lorsqu’on soupçonne une commotion cérébrale.
- Une commotion cérébrale entraîne des changements sur le plan de la fonction cérébrale plutôt que sur le plan structurel. Par conséquent, les examens d’imagerie ordinaires, comme l’IRM ou la tomodensitométrie, ne révéleront aucune anomalie. Pour détecter une commotion cérébrale, il faut d’abord pouvoir en reconnaître les signes et symptômes courants. Si vous soupçonnez une commotion cérébrale, consultez un professionnel de la santé.
- Introduction aux commotions cérébrales à l’intention des parents, par le Dr Mike Evans Commotions cérébrales.