La commotion cérébrale est la forme de traumatisme crânien la plus courante.
Elle peut être causée par un coup direct ou indirect porté à la tête ou au corps, ce qui provoque une secousse au cerveau ou un déplacement brusque de celui-ci à l’intérieur du crâne. On risque de subir une commotion cérébrale lors d’une collision automobile, d’un contact pendant la pratique d’un sport ou d’une chute sur une surface glissante.
Il en résulte une perturbation de la fonction cérébrale. Cette perturbation peut entraîner les symptômes suivants, entre autres : mal de tête, étourdissements, nausées, confusion et difficulté à se concentrer, fatigue, irritabilité, dépression et anxiété.
Dans la plupart des cas (8 cas sur 10), on se remet d’une commotion cérébrale en quelques semaines. La clé d’un rétablissement rapide et complet, c’est de prendre les mesures nécessaires immédiatement après avoir subi le traumatisme.
Si on ne traite pas la commotion cérébrale, l’enfant risque d’en ressentir les effets pendant plusieurs années. Par exemple, la fonction cérébrale pourrait être perturbée et l’enfant pourrait avoir de la difficulté sur le plan de la concentration, de l’apprentissage et de la mémoire. De plus, le risque de problèmes à long terme augmente si l’enfant est victime d’une autre commotion cérébrale. Si un enfant a subi un traumatisme crânien, ne le laissez pas retourner au jeu ou à l’activité.
Le fait de dissimuler les symptômes d’une commotion cérébrale ou de continuer à s’adonner à des sports peut donner lieu à autre traumatisme, prolonger le rétablissement, retarder l’accès au traitement et causer une blessure catastrophique.